Dans un couloir du deuxième étage

Après être sortit de la Grande Salle, Hiro se retrouva dans un couloir.

Celui-ci était dénué de tout tableaux.

Heureusement, car Hiro n'aimait pas être entouré de personnes qui parlent pour ne rien dire.
Il s'adossa contre un des deux murs, plongeant dans ses pensées...

Andréa était sortit de la Grande Salle.

Non pas que toutes ces filles de Gryffondor l'ai perturbé mais il avait eu envie de se dégourdir les jambes, d'explorer Poudlard et surtout, de voir la sale tête de ce fameux Rusard. ( :/ )

Ses parents lui en avaient parlé maintes et maintes fois comme étant la chose la plus horrible du monde.

Puis, il aperçut qu'il n'était pas vraiment seul.

Il s'approcha de Hiro et lui posa une main sur la tête tout en lui disant:

"Reste pas là ainsi. Ca serait un peu c*n que tu t'endormes et que tu passes la nuit ici."

Hiro sursauta lorsqu'il se sentit tiré de ses pensées par une main qui s'était posé sur sa tête.

Il leva le nez vers son propriétaire le dévisageant.

Hiro ne voyait pas du tout pourquoi on l'avait accosté.

Il n'aimait pas que l'on vienne le déranger quand il était seul, et surtout quand il songeait à quelque chose de précis.

"Qui es-tu pour oser venir me déranger ainsi?" dit-t-il d'un ton froid et tranchant.

"Woo, calme-toi mon mignon!" dit-il d'une voix calme.
Il ajouta:

"Moi c'est Andréa, et toi?"

Il lui fit un gros sourire:

"Ca te dérange tant que ça que je sois là?"

Andréa observa plus attentivement Hiro.

*Un blond aux yeux noir? Métisse?* se demanda-t'il.

Hiro regardait toujours Andréa d'un air mauvais quand il s'aperçu qu'il avait été vraiment désagréable.

Se forçant à sourire, il répondit au jeune Gryffondor en lui tendant une main qui même si elle n'était pas amicale se voulait sympatique:

"Nan, j'étais en train de rêver... Excuse-moi d'avoir été désagréable. Moi c'est Hiro."

Andréa sourit de toutes ses dents à Hiro et lui serra la main. Il lui répondit:

"C'est pas grave..."

Il observa de nouveau le Serdaigle.

"Tu es Asiatique, non?" demanda-t'il.

C'était vrai qu'Andréa était curieux, d'ailleur, il l'avait toujours été... Pourquoi est-ce que cela changerait?

Hiro regarda le jeune garçon d'un air surpris.

Il était vraiment très observateur.

"Et bien... Je te dirai que je ne le suis qu'à moitié." répondit le jeune Serdaigle en souriant.

"Ca t'intéresses tant que ça jusqu'au point de me le demander ou c'est parce que ça ne se voit pas assez?" demanda-t-il.

Andréa resta un instant sans parler donnant l'impression qu'il réfléchissait puis, il finit par coupé le silence qui régnait depuis peu.

"Un peu des deux..." dit Andréa l'air joyeux.

Le jeune garçon fit craquer ses doigts et s'étira. Il était fatigué.

"Tiens, ça ne te dirait pas que l'on remette notre discution un autre jour? Parce qu'il doit être tard et je suis complètement crevé, en plus..."

Hiro ria à la réponse d'Andréa.

Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas rit.

"C'est vrai qu'il doit être tard et moi aussi je suis un peu fatigué. Bon, et bien à une prochaine fois!"

Hiro lui adressa un dernier sourire et disparut au bout du couloir.

Il était assez content d'avoir rencontré Andréa cela lui avait permis de passer au moins un bon moment...

Andréa regarda Hiro partir en souriant.

Puis il partit en direction de sa salle commune, pensant que la journée n'avait pas été perdue: il s'était fait un ami.

Plus tard

Leoriold et Aurélien venaient de sortir de leur Salle Commune.

Leur petite excursion pouvait commencer.

Le jeune Maarstram observa rapidement les alentours, un sourire au coin des lèvres, puis il demanda à son camarade en souriant:

"Alors, à gauche ou à droite?"

Léoriold suivait Aurélien en souraint, prenant son temps pour observer les tapisseries, les tableaux...Bien sur il avait déjà vu aussi beau, si ce n'est plus luxueux, mais Poudlard dégageait une sorte de magie, de chaleur et de sérénité qui l'impressionnait. Comme si les murs lui parlaient.

* Pourtant il a du en voir défiler des générations d'enfant...*

Il regarda les couloirs qui s'offraient à eux. Celui de droite semblait se diriger vers l'extérieure, celui de gauche, au contraire, s'enfoncer plus avant à l'intérieur du chateau.

" A gauche. " se décida-t-il.

*Coté coeur.*

"Allons-y pour la gauche alors!" répondit Aurélien qui se sentait d'une bonne humeur extrême, bonne humeur qui l'effrayait un peu en fait.

Poudlard était vraiment impressionnant, il était bien obligé de se l'avouer.

Dans la maison familiale, hormis la magie, il n'y avait rien de semblable. Tout était très - peut-être trop - moderne, tout sentait le neuf, tout était trop neuf.

Aurélien détestait cela, cette odeur si caractéristique d'une maison dans laquelle on vient d'emménager.

Mais Poudlard n'était pas comme cela.

Poudlard sentait bon la magie et... Les autres.

Léo répondit au salut de la ballerine qui agitait sa amin dans son cadre, seul figure humaine entre plusieurs tableaux d'animaux.

* Elle doit s'ennuyer...*

Il révisa son jugement en la voyant quelques secondes plus tard babiller gaiement en compagnie d'un soldat vétu de bleu, probablement venu d'un tableau un peu plus loin.

Il regarda discrètement le visage d'Aurélien, qui sembalit lui aussi savourer cette petite visite.

" C'est beau. " dit-il avec douceur.

" On dirait que chaque endroit, chaque tableau a quelque chose à dire.... un livre d'histoire géant. "

Aurélien hocha la tête, se retenant d'exploser de rire en voyant une grosse baronne entrer dans le tableau de la ballerine et esquisser quelques mouvement de danse d'un air parfaitement concentré.

Il répondit à son camarade, dans un sourire:

"Ouais, c'est vrai. C'est incroyable de penser qu'ils sont là depuis beaucoup plus longtemps que nous, qu'ils ont sans doute connus nos parents ou nos grands-parents..."

Aurélien avait affirmé cela d'un ton parfaitement sûr de lui. Pour le jeune garçon, il ne faisait aucun doute que Leoriold descendait d'une famille de sorciers.

Léo fut enthousiaste à l'idée.

" Je me demande si nous pourrions le demander à certains tableaux ? J'ai peine à croire que Gran-Père ait pu être jeune un jour mais..."

Il rougit devant cette critique - si minime soit-elle - envers Grand-Père.

Il s'approcha dignement d'un tableau, un petit amour dressé dans un paysage de Paradis.

" Bonjour... "

" Bonjour gentil damoiseau...Que puis-je faire pour aggrémenter votre heure ? "

" Hum...êtes vous ici depuis longtemps ? "

" Le temps a aussi peu de prise sur ma toile que le vent n'affecte la rivière souterraine gentil seigneur... "

Léo rougit un peu plus.

" Peut-être avec un tableau plus facile d'accès... " dit-il plus bas à Aurélien.

Aurélien hocha la tête en riant légèrement. Oui, il était certain que ça pouvait être amusant d'essayer de voir si les tableaux se souvenaient de personnes appartenant à sa famille.

Il décida de s'approcher de la Baronne qui s'évertuait à tenter de faire quelques mouvements de danse puis lui demanda, en prenant garde à être poli:

"Bonjour, je suis Aurélien Maarstram et..."

"AAAAAAAAAHHHHH!! Au-secours!!" hurla la grosse Baronne en s'enfuyant de cadres en cadres.

Aurélien resta quelques instants hébété devant la réaction qu'avait provoqué son nom puis annonça, d'un ton ironique:

"Ca, ça doit vouloir dire qu'elle connaissait mon père..."

* Réaction assez excessive... *

" Pourquoi dis-tu ça ? " demanda Léo, curieux .

La réaction provoquée pouvait vouloir dire bien des choses, en tous cas, que le père d'Aurélien avait pas mal marqué les tableaux. Celui-ci tout du moins.

Il se tourna franchement vers Aurélien, son visage se levant un peu pour mieux le voir. Le verre de ses lunettes s'assombrit légèrement pour protéger ses yeux avec la luminosité veant du plafond, avant que le sort n'effectue la mise au point et qu'ils redeviennent parfaitement clair.

Dans un cadre un peu plus loin, plusieurs personnages des différents tableaux tenaient ce qui ressemblait à un conseil de guerre et ce que les jeunes garçons pouvait en entendre était assez éloquent de ce qu'avait été le père d'Aurélien.

"Je le savais! Je le savais que ça arriverait, qu'un jour, un autre Maarstram arriverait! C'est la fin, la fin!" hurlait une femme dont les rides innombrables la faisait plutôt ressembler à un très vieil arbre.

"Allons, calmez-vous..." tenta de de raisonner l'un des voisins du cadre qui tenait lieu de conseil.

Sans succès.

"Comment ont-ils pu laisser cet enfant entrer à Poudlard? Comment?" se lamentait une grappe de raisins dôtées d'yeux, d'oreilles, d'un nez et d'une bouche.

"Allons..." tenta le petit homme qui se trouvait dans le cadre voisin.

La grappe entra alors dans le tableau de l'homme qui tentait de les raisonner puis lui hurla:

"Souvenez-vous! Souvenez vous de la bataille de bombabouses générale qu'il avait organisé!!"

"Oh mais ce n'était pas grand chose ça..."

"Vous dites cela parce-que vous, vous aviez été épargné" hurla la Baronne qui venait de se précipiter dans le cadre de l'homme, brandissant un énorme parapluie en guise d'épée.

L'homme fut obligé de quitter son cadre qui peu à peu était envahi par les "opposants" au père d'Aurélien.

Il se réfugia dans celui qui se trouvait être le plus proche du jeune garçon tandis que les autres personnages continuaient:

"Et souvenez-vous du carnage..."

"Quidditch..."

"Bal de Noël..."

"Pauvre concierge..."

"Crise cardiaque..."

Aurélien étouffa un rire tonitruant puis, se tournant vers le petit homme qui se trouvait dans le cadre, il demanda:

"Mon père était si terrible que ça?"

L'homme ouvrit de grands yeux puis s'asseya en soupirant:

"Terrible? L'Apocalypse plutôt! Il s'entraînait au Quidditch dans les couloirs...

Avec une dizaine de cognards...

Pas un seul tableau n'avait été épargné, un carnage...

Enfin, moi, je l'aimais bien votre père... Il mettait tellement d'animation à Poudlard..."

Aurélien leva un regard interdit vers Leoriold, retenant un fou-rire qu'il avait bien du mal à contenir.

Léo écouta sans broncher tous les commentaires qui fusèrent de droite et de gauche. Il se mordit les lèvres pour ne pas rire au final.

" Je crois...que ton père s'est pas mal amusé à Poudlard. "

Il leva un regard amusé sur les tableaux effarés avent de revenir à Aurélien.

" Tu n'étais pas au courant ? "

Il essayait de suivre les différents mouvements dans les tableaux, entre ceux qui demandaient une immédiate cohalition préventive contre Aurélien avec envoi d'une délégation à la Directrice, et le parti modéré qui pensait qu'une mesure d'observation était nécessaire avant de décider de la marche à suivre.

Aurélien mit un certain à retrouver son sérieux, ayant du mal à retrouver un rythme de respiration normal, tant il riait.

"Ben je me doutais bien que mon père n'avait pas été un modèle de tranquillité mais après ce que je viens d'apprendre... Il ne pourra plus jamais m'ordonner de ranger ma chambre!"

Un peu plus loin, les différents personnages des cadres commençaient à tenter de monter une armée et à décider de qui irait trouver les plus hautes autorités pour empêcher le jeune Maartram de suivre le chemin de son père, pour la plus grande hilarité du jeune garçon...

" Non, je suppose que non... "

La démonstration avait été éblouissante...Il secoua la tête à la vue d'un chevalier en armure qui se plaçait deavlt la grosse dame, près à la défendre des vélléités sadiques qu'Aurélien aurait pu montrer.

" Peut-être devrions-nous aller plus loin, le temps qu'il se calment un peu ? "

En fait il avait un peu peur que les tableaux aient déjà prévenu tous les autres toiles de Poudlard, répandant la nouvelle...et probablement bon nombre de rumeurs associées... Léo aurait mis sa main à couper qu'au troisième étage, la plupart des tableaux savaient que le fils Maarstram était là, qu'il avait déjà aggressé un portrait et salit deux natures mortes, et qu'il fallait à tous prix se protéger de se danger imminent ! Et tant pis si la vérité en était fort éloignée...

"Ouais, je pense que c'est préférable." répondit Aurélien en riant puis, s'inclinant juste devant le tableau dans lequel la plupart des personnages s'étaient rassemblés, il annonça:

"Chers amis, merci pour cet accueil, je reviendrai bientôt vous voir :/ "

Le jeune garçon - tandis que les différents protagonistes présents dans le cadre s'offusquaient de tant d'audace - se tourna vers Leoriold et lui demanda:

"On va par où alors?"

Puis, faisant semblant de prendre un air songeur et demanda, d'une voix faussement larmoyante:

"A moins que tu ne veuilles pas que l'on te voit avec le fils-de-celui-dont-le-nom-a-fait-trembler-tous-les-cadres-de-Poudlard?"

Le jeune garçon ne fut pas surpris de la dernière boutade d'Auréline, il en était venu à comprendre qu'ils ne partageaient pas le même point de vue sur la politesse et la façon dont on devait se tenir. Et pour tout dire, la façon de se conduire d'Aurélien sembalit un peu plus amusante, même si Léo ne l'aurait pas reconnu devant un jury sous serment.

Le garçon laissa échapper un éclat de rire à la voix comme à la phrase d'Aurélien.

" Je pense que j'arriverais à supporter cette dernière indignité... "

Commençant à marcher dans le couloir, il commença à chercher une direction où il n'y aurait plus de tableaux, vu que certaines images semblaient décider à escorter Aurélien , peut-être dans le but d'empécher ses forfanteries comme le disait la grosse Dame.

Il se décida devant un couloir dont les murs sembalient parfaitement nu. Certes beaucoup plus sombre que les précédents, mais aussi beaucoup plus tranquille.
Ce qui fit plaisir à l'âme un tantinet agoraphobe de Leoriold.

" Celui-là. "

" Pas celui-là malheureux ! Ce couloir t'emmènera doirt en enfer !!! "

Léo jeta un coup d'oeil au tableau le plus proche, mais décida qu'un inquisiteur armé d'un tisonnier chauffé à blanc, posé à côté d'une vierge de fer, n'était peut-être pas le meilleur conseiller à écouter.

" Nous devrions ne pas être importuné..."

Aurélien observa rapidement l'inquisiteur qui s'adressait à eux puis, alors qu'un sourire taquin naissait sur son visage, il s'approcha doucement du tableau puis annonça:

"Bouh!"

Aussitôt, le pauvre personnage s'en alla en poussant des cris aigus.

Aurélien s'esclaffa puis, en se tournant vers son camarade, il dit d'un ton ironique, mais pas celui qu'il utilisait pour se moquer des autres:

"Ben on dirait qu'il a eu peur..."