Tout au fond de la volière

Cornélia ne savait pas quoi faire. Elle n'allait pas bien du tout. Elle décida de se rendre dans la volière. Elle alla tout au fond de l'allée où se trouvaient les chouettes et s'adossa au mur. Elle se sentait profondèment seule ici. Bien sûr, il y avait les serpentards, et surtout, Elisabeth qui été la seule à avoir vraiment témoignée de sympathie envers elle, mais cela ne lui suffisait pas. Avec de profonds regrets, Cornélia se rendit compte que c'était Jessica qui lui manquait. Les larmes lui montèrent aux yeux quand elle se remémora tous leur instants passés ensemble. Tout cela était très difficile. Mais elle ne pouvait pas renouer son amitié avec Jessica. Il était trop tard. Ses parents la tuerait si elle le faisait. Elle devait continuer à se montrer forte et méchante envers Jessica. Elle essuya ses yeux et contempla le sol, perdue dans ses rêveries.

Thalie montait lentement les marches de l'escalier qui menait à la volière.

Elle portait une lettre à la main, et oui ses parents ne s'occupaient peut ètre pas d'elle mais il fallait bien les prévenir qu'elle était toujours en vie !

Elle se dirigea donc vers un hiboux et voulu le prendre entre ses mains pour attacher la lettre. Mais celui çi prit peur et s'envola pour ce poser à coté d'un petit renfoncement.

Thalie s'en approcha, se baissa et au moment de tendre la main vers le hiboux elle remarqua qu'il y'avait quelqu'un, une élève, adossée au mur.

Elle contemplait le sol.

Thalie ne savait pas ce qu'elle faisait ici mais une chose était sur, elle n'était pas la pour faire la fète.

Elle s'adressa à elle sur le ton neutre qu'elle prenait habituellement mais avec tout d'mème une nuance plus douce dans la voix.

"Salut, ça va pas ? Tu as besoin d'aide ?"

La jeune fille était repliée dans l'ombre et Thalie ne pouvait pas voir qui c'était.

Elisabeth entra dans la volière .

Elle avait préparé la lettre pour son frère.
Celui ci lui avait demandé de le tenir au courant de tout ce qui se passait.

Elisabeth se dirigea vers une des chouettes, elle l'attrapa doucement et lui remis la lettre.

Son frère serait bientôt au courant de tout ce qui se passait au chateau.

Elisabeth espérait qu'il lui répondrait vite. Son frère lui manquait terriblement.

Après avoir chuchoté le lieu où la chouette devrait amener le message, Elisabeth se dirigea vers la porte.


C'est à ce moment, qu'elle remarqua que 2 personnes se trouvaient déjà dans la volière.

Elle se dirigea vers elles. Il y avait là 2 serpentards. L'une d'elles était Cornélia, une amie.

"Que se passe t'il? Il y a un problème? Cornélia ça va?"

Elisabeth s'inquiétait pour son amie. Elle n'avait vraiment pas l'air bien.

Tina entra dans la volière pour envoyer un hibou à ses parents.
Elle n'avait pas pris le temps de le faire depuis son arrivée.
Elle écrivit donc, appuyée sur le rebord de fenêtre :
"Chers parents,
Je vais très bien ne vous inquiètez surtout pas.
Ceux de ma maison sont simpas, et je m'entends bien avec eux.
Je suis à Gryffondor!!
Je suis très contente!!
Je me suis aussi présentée dans l'équipe de quidditch, pour le poste de poursuiveur et peut-être d'attrapeur.
J'espère être prise.
Vous me manquez beaucoup.
Gros bisous à toute la famille.
Je vous adorent tous.
A bientôt.
Tina.

Tina sentit une larme perlait sur sa joue.
Elle enroula le parchemin, et attrapa un hibou pour envoyer sa lettre.
En lançant le hibou, elle sentit une étrange mélancolie au fond d'elle.
Elle n'avait toujours pas vu les Serpentards.

Après quelques minutes, Cornélia se rendit compte qu'on lui parlait. Elle leva les yeux et aperçut Elisabeth ainsi qu'une serpentarde qu'elle avait déjà aperçue. Elle bredouilla quemques excuses.

"Oui... oui, oui. Ca va. Merci. "

Evidemment, cela n'avait rien de très convainquant. Mais elle n'allait pas avouer qu'une Poufsouffle lui manquait tout de même ! Déjà qu'elle avait du mal à se faire une réputation de vraie serpentarde, si en plus on apprenait ça, elle serait ridiculisée à jamais ! En ce moment, elle compris ce que devait ressentir Alzaëlle à propos de Sanjita.

*Mince, mais qu'est ce que je peux faire ? *

Elle connaissait assez bien Elisabeth, et elle savait très bien que celle-ci ne serait pas dupe de sa réponse hasardeuse.
Elle se sentait si mal qu'elle n'avait même pas envie d'embêter la gryffondor qui était dans la volière.

Elisabeth n'était pas satisfaite de la réponse de Cornélia.

Elle la connaissait assez pour remarquer qu'elle n'était pas dans son état normal.

"Si tu veux, je te raccompagne à la salle commune, je crois que tu as besoin de te reposer au calme. Cela te dis?"

Elisabeth avait bien remarqué la gryffondor.

Et puis peut être que Cornélia lui parlera si elle sont seules.

Elisabeth avait trouvé une amie en Cornélia et elle espérait que c'était réciproque. Elle n'aimait pas du tout la voir dans cet état.

Les larmes remontèrent aux yeux de Cornélia. Elle savait que si elle parlait, sa voix tremblereait. Elle se contenta donc de hocher la tête et de suivre Elisabeth à la salle commune.

Elisabeth remarqua le mal de Cornélia,

c'est pour cela qu'elle se dépécha de la suivre dans les couloirs menant à la salle commune.

Suite à la salle commune de serpentard.